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Stratégie d’équipe autour de la lutte contre le harcèlement : la méthode de « la préoccupation partagée »

lundi 5 mars 2018, par Stéphane GOUDET

Destinée aux équipes éducatives d’un établissement, la méthode de « la préoccupation partagée » est un moyen de lutte contre le harcèlement scolaire pour l’institution. Elle est complémentaire à d’autres dispositifs tels que la remédiation par les pairs.

Présentation de la méthode

Créée en Suède dans les années 1970 à l’initiative du professeur de psychologie Anatol Pikas, la méthode de « la préoccupation partagée » consiste principalement en une série d’entretiens individuels avec les élèves ayant pris part à des pratiques d’intimidation. L’approche est non blâmante : le professionnel qui reçoit les intimidateurs n’a pas pour but de leur faire reconnaître leur participation ou leurs responsabilités dans les brimades ; il cherche simplement à leur faire partager une « préoccupation » pour la cible et à les amener à formuler eux-mêmes des suggestions pour que l’intimidation cesse. Celui qui conduit les entretiens accueille les intimidateurs sans leur faire de reproches. Il se montre bienveillant mais il est obstiné : les entretiens sont en effet répétés jusqu’à ce que l’intimidation prenne fin.

Conditions et modalités de mise en œuvre

La méthode suppose la constitution d’une équipe de professionnels spécialement dédiée au traitement des situations d’intimidation. Ces professionnels doivent être formés à la technique spécifique des entretiens avec les intimidateurs. La méthode est adaptée à la plupart des situations (surnoms, moqueries, mises à l’écart, etc.). Les enquêtes internationales évaluant cette méthode ont toutes révélé des taux de règlement des cas supérieurs à 75 %.

Présentation de la méthode

Créée en Suède dans les années 1970 à l’initiative du professeur de psychologie Anatol Pikas, la méthode de « la préoccupation partagée » consiste principalement en une série d’entretiens individuels avec les élèves ayant pris part à des pratiques d’intimidation. L’approche est non blâmante : le professionnel qui reçoit les intimidateurs n’a pas pour but de leur faire reconnaître leur participation ou leurs responsabilités dans les brimades ; il cherche simplement à leur faire partager une « préoccupation » pour la cible et à les amener à formuler eux-mêmes des suggestions pour que l’intimidation cesse. Celui qui conduit les entretiens accueille les intimidateurs sans leur faire de reproches. Il se montre bienveillant mais il est obstiné : les entretiens sont en effet répétés jusqu’à ce que l’intimidation prenne fin.
Conditions et modalités de mise en œuvre

La méthode suppose la constitution d’une équipe de professionnels spécialement dédiée au traitement des situations d’intimidation. Ces professionnels doivent être formés à la technique spécifique des entretiens avec les intimidateurs. La méthode est adaptée à la plupart des situations (surnoms, moqueries, mises à l’écart, etc.). Les enquêtes internationales évaluant cette méthode ont toutes révélé des taux de règlement des cas supérieurs à 75 %.
Les effets sur le climat scolaire

La méthode de « la préoccupation partagée » améliore le climat scolaire d’un établissement en agissant directement sur la qualité des relations. Le sentiment de confiance est, en effet, au cœur du dispositif. Le praticien n’adopte jamais à l’égard des intimidateurs une attitude soupçonneuse. Il leur fait tout au contraire confiance pour qu’ils recherchent et trouvent eux-mêmes une solution au problème dont ils sont, pour l’essentiel, à l’origine. La méthode favorise ainsi le développement de l’empathie et place les intimidateurs dans une position de réparation du problème qu’ils ont

La méthode de « la préoccupation partagée » améliore le climat scolaire d’un établissement en agissant directement sur la qualité des relations. Le sentiment de confiance est, en effet, au cœur du dispositif. Le praticien n’adopte jamais à l’égard des intimidateurs une attitude soupçonneuse. Il leur fait tout au contraire confiance pour qu’ils recherchent et trouvent eux-mêmes une solution au problème dont ils sont, pour l’essentiel, à l’origine. La méthode favorise ainsi le développement de l’empathie et place les intimidateurs dans une position de réparation du problème qu’ils ont.

Pour en savoir davantage

http://www.reseau-canope.fr/climats...