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LE BINGO DEFIS : 48 heures sans smartphone...ou presque

lundi 5 février 2024, par Stéphane GOUDET

Un grand merci à Dolorès Bojic, professeure-documentaliste, au lycée Victor Hugo de Besançon pour le partage de cet outil de sensibilation ludique. Il pourra être exploité en classe, ou diffuser pour faire réfléchir : explications

Dolorès Bojic nous explique :

Voivi le lien vers le modèle Canva sur lequel j’ai conçu le visuel Bingo-Défis "48h sans smartphone ... ou presque"
Ce lien est modifiable et permet donc d’adapter le visuel à l’établissement, de changer les défis :

Canva modifiable Bingo 48 heures sans telephone

Je suis membre de l’équipe ressource pHARe dans mon établissement et ce document a été conçu en complément d’autres ressources tel qu’un digipad sur la lutte contre le harcèlement que j’essaie de mettre à jour régulièrement.

LE BINGO DEFIS : 48 heures sans smartphone...ou presque

Comment utiliser cet outil ?

Je suis membre de l’équipe ressource pHARe dans mon établissement et ce document a été conçu en complément d’autres ressources tel qu’un digipad sur la lutte contre le harcèlement que j’essaie de mettre à jour régulièrement.

Ce bingo permet de sensibiliser les élèves (et adultes !) sur le rapport que l’on entretient avec l’objet smartphone. De par son caractère transportable il devient le prolongement de soi et nous rappelle constamment à son existence de par les notifications des différentes appli et autres outils qu’on y installe. Comme l’a expliqué avec justesse il y a quelques années sur France Inter (2019 je crois) un psychologue interrogé sur le sujet (Samuel Dock), "une partie de notre identité est spoliée par le téléphone, parce qu’on lui accorde une partie de notre énergie psychique. De fait, on se confronte à une diminution de cette performance cognitive." Ce qui impacte autant notre concentration, que notre mémoire, notre sommeil ou encore notre mobilisation à l’effort.

L’enjeu est donc aujourd’hui, sans nier la dimension positive de l’usage du smartphone, de veiller à ne pas sombrer dans une utilisation passive d’un outil et rester acteurs en sachant mettre des limites. Et ces limites, même si on les encourage par la voix des parents ou encore par les cadres proposés par l’école, elles ne peuvent à la fin qu’être individuelles car on ne peut pas décider à la place des utilisateurs du seuil à ne pas franchir, il faut davantage travailler sur l’encouragement à l’autorégulation.

Dolorès BOJIC
Enseignante-documentaliste

Lycée d’enseignement Général et Technologique
1, rue Rembrandt - BP2159
25052 Besançon Cedex

03 81 41 89 51