INTRODUCTION

L’école se trouve aujourd’hui confrontée à deux enjeux majeurs qui bouleversent l’enseignement. Le premier est la mise en place du socle commun. L’accent porté sur l’acquisition de compétences entraine une prise en charge radicalement différente de l’élève. L’obligation de résultats exigée par le socle commun suppose pour l’élève un accompagnement personnalisé, une prise en charge individualisée des difficultés et une personnalisation du parcours. La classe entière est de plus en plus souvent éclatée, et il nous faut donc raisonner à la fois en direction des groupes mais aussi des individus.

Le second enjeu est l’évolution impressionnante des technologies de l’information et de la communication qui bouleverse les modes d’acquisition de la culture. Les nouveaux medias offrent des possibilités toujours plus étendues mais aggravent aussi les inégalités entre nos élèves : entre ceux qui possèdent et ceux qui n’ont pas, entre ceux qui maitrisent les modes d’emploi et les codes, grâce à leur entourage familial et ceux qui n’ont pas cette possibilité .

Le CPE a une place à prendre dans ce dispositif et voit ainsi ses missions évoluer pour garantir à tous les élèves un parcours de formation à la culture.

Nous avons donc choisi de définir notre problématique ainsi :

Comment la vie scolaire contribue à donner l’envie aux élèves d’élargir leur horizon culturel ?

Il a été nécessaire avant tout de faire un état des lieux de nos pratiques pour que chacun des participants puisse se convaincre que de nombreuses actions menées ont déjà une composante d’accès à la culture.

Ainsi, les aménagements obtenus en salle de permanence chez certains, facilitent l’accès aux nouvelles technologies et au travail en autonomie des élèves.

Pour d’autres, les actions menées à l’internat en particulier mais aussi en direction de tous les élèves pour favoriser leur ouverture à d’autres cultures (opéra, théâtre, musique, cinéma, arts ou littérature), ou pour leur permettre de pratiquer et faire partager leurs activités, montrent une implication quotidienne des collègues.
Il est à noter que cette problématique nous permet de développer et de renforcer notre collaboration privilégiée avec les professeurs documentalistes. Il est d’ailleurs symptomatique de remarquer que nous avons travaillé deux demi-journées avec Mmes PAJARD et MERABTI ( respectivement professeurs documentalistes au lycée Charles de Gaulle à Dijon et au collège Boris Vian de Talant) que nous remercions au passage et qui ont accepté de nous faire partager leurs expériences de documentalistes en collège et en lycée.

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