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La violence diminue dans les écoles où les enfants pratiquent la méditation

lundi 11 mars 2019, par Stéphane GOUDET

Le second axe du nouveau projet académique fixe l’objectif de garantir le bien-être à l’école grâce à 3 leviers : agir pour améliorer le cadre de vie et d’étude, développer des relations respectueuses et constructives entre les acteurs et repérer et accompagner les grandes difficultés et les moments de fragilité . La méditation est une démarche qui peut contribuer à développer le bien-être pour les membres de la communauté éducative.Quel est son impact lorsqu’elle est mise en œuvre en établissements ?

Source : consulter l’article complet du site "papapositive.fr"

La méditation favorise le bien-être et facilite l’apprentissage

Les résultats de 15 études sur 1800 étudiants menées au Canada, en Inde, au Royaume-Uni, à Taïwan, aux USA et en Australie ont démontré les effets de la pratique de la méditation à l’école :
◾plus de bien-être
◾plus de compétences sociales
◾meilleurs résultats scolaires

Les étudiants qui méditent dans le cadre scolaire ont révélé se sentir « mieux dans leur peau », plus optimistes, moins stressés et moins enclins à la dépression.

Au niveau des compétences sociales, la méditation a favorisé l’émergence de comportements altruistes et a contribué à la diminution des conflits et des attitudes anti-sociales.

Enfin, la méditation a positivement agi sur les capacités d’apprentissage : informations traitées plus rapidement, concentration accrue, mémoire de travail améliorée, plus de créativité et de flexibilité cognitive.

Les neurosciences valident les effets de la méditation

Les neuroscientifiques ont démontré que la méditation stimulait notre système immunitaire, réduisait notre tension artérielle, et aidait à résoudre le psoriasis.
Une étude menée à Harvard a même démontré que la pratique quotidienne de la méditation pousse la matière grise vers des zones qui jouent un rôle dans la conscience de soi, la compassion et réduit cette même matière grise dans des zones associées au stress.

Mieux, des chercheurs à Yale ont établi la conclusion selon laquelle le cerveau du méditant changeait de mode de fonctionnement par défaut. En effet, nous ne cessons (inconsciemment) de nous projeter mentalement dans le passé et le présent, appelons cela « l’évasion mentale« . Or cette évasion mentale dégrade notre niveau de bonheur (voir cet article). La méditation corrige cette tendance en nous ancrant dans le moment présent, en pleine conscience.